Notre école entre la spéculation et les vraies réformes
Nos classes regorgent d’élèves totalement perdus. Ils ne sont malheureusement pas les seuls à en souffrir puisque ceux qui sont censé les instruire pataugent aveuglément dans l’incapacité d’accomplir leur mission. Le signal d’alarme a été donné non pas par les instances nationales mais plus encore par les tribunes internationales. Notre misérable école est classée dans le bas du peloton si on ne dit pas qu’elle rame seule derrière !
Quel diagnostic faut-il donc prévoir pour analyser cette triste réalité ?
Je ne parlerai pas des différentes réformes pédagogiques et de leur impact sur les résultats escomptés. Beaucoup de bruit avec peu de resultats!
Je ne parlerai, non plus des réductions phénoménales des budgets alloués à ce secteur et qui influent négativement sur l’application des réformes où de leur mauvaise gestion !
Ni des salles de classes surpeuplées et qui manquent aux moindres équipements où de misérables enseignants sont laissés à leur propre sort !
Des classes à niveaux multiples qui résolvent maladroitement un manque flagrant de personnel auxquelles aucune didactique n’y est proposée !
Une dégradation des conditions de travail des enseignants qui se voient affronter seuls les aléas d’un métier ingrat et beaucoup stressant !
Je ne parlerai pas de l’indignation d’une grande majorité qui voit ses droits bafoués car en dépit des droits internationales qui stipulent qu’à un même travail équivaut une même rémunération avec bien sûr des promotions pour les ambitieux,on continuent d'accentuer le fossé. Loin de ça une discrimination salariale s’est vue le jour: échelles 8_9_10_11 …faisant le bonheur des uns et la honte de bien d’autres.
Je ne parlerai pas de la déception des protagonistes car de ce constat il y’a eu deux écoles : une nationale en déperdition et une autre privée trop prometteuse mais pour ceux qui paient le plus. Les parents savent désormais que leurs enfants n’auraient pas la même chance !
Je ne parlerai pas des mutations qui ont atteint la société et secouant les classes sociales à situations précaires. Ascension de La criminalité, propagation des drogues et de graves affections des mœurs dont l’école traditionnelle, bien proche de là, entretenait sciemment et prémunissait la famille contre de tels préjudices !
Je parlerai donc des manuels scolaires, seuls moyens didactiques mis à la disposition des enseignants pour s’acquitter de leur tâche.
Allons vite au vif du sujet. Je mets un zoom sur leur coté esthétique qui devrait être attrayant et proposerait aux apprenants un support qui devrait satisfaire leur curiosité et combler leur appétit pour le savoir : Eh bien, c’est l'échec total !
Rien de ce qui y est proposé ne retient son attention : des icônes disproportionnées, des images n’ayant rien de vraisemblable avec les thèmes, bref un manuel loin de rivaliser avec des anciens : comme Boukmakh , Bien lire et comprendre et même A grand pas..
Quant au contenu, je me demande si les concepteurs se croyaient devant un apprenant maitrisant les ficelles des langues car même pour l’arabe on oublie qu’elle n’est pas parlée dans notre société et qu’elle est acculée au même rang que les langues étrangères ou pire encore !
Ce qui parait plus alarmant en regardant la progression des savoirs le constat d’un dysfonctionnement structurel et la non synchronisation des savoirs. En prônant pour des textes authentiques, on a omis de déduire que du coté sémantique le professeur aurait d’urgents besoins d’expliquer plus les difficultés linguistiques que de chercher à faire intégrer des compétences. Pire encore le choix des textes ne respecte nullement les différences d'aptitude entre apprenants ni ne propose un support alloué à des classes censé être hétérogènes où les apprenants n’ont pas le même profile. On a beau répété que les mêmes élèves n’apprennent pas des mêmes manières : les intelligences multiples à mettre en considération donc besoin urgent d'un outillage didactique varié.
En résumé,si notre école connait l’échec, c’est qu’elle devrait être minutieusement repensée au niveau du corps enseignant qu’on devrait entretenir décemment car c’est la pierre angulaire de toute réforme.
La conception des manuels, quant à elle, devrait profiter d’une divergence de contenus, de supports et de créer des banques de données où l’enseignant apporterait le meilleur de son labeur.
Les tices sont devenues une nécessité donc il faut y injecter toutes nos forces et ne pas rester dans l’aliénation aux ressources étrangères qui n’ont rien à voir avec les critères de notre société.
Je pense que des concertations doivent être menées sérieusement et non pas se limiter aux questionnements bidon qu’on tente de temps en temps pour prouver que la communication avec les protagonistes est à jour.
Jamal Takhssaoui
le 1er Mai 2014
Après une longue absence j'espère par le biais de ce sujet inviter tous les membres de ce groupe de préciser selon leurs opinions quelle est la faille qui devrait être comblée et comment pourrait-on reformer notre école
Nos classes regorgent d’élèves totalement perdus. Ils ne sont malheureusement pas les seuls à en souffrir puisque ceux qui sont censé les instruire pataugent aveuglément dans l’incapacité d’accomplir leur mission. Le signal d’alarme a été donné non pas par les instances nationales mais plus encore par les tribunes internationales. Notre misérable école est classée dans le bas du peloton si on ne dit pas qu’elle rame seule derrière !
Quel diagnostic faut-il donc prévoir pour analyser cette triste réalité ?
Je ne parlerai pas des différentes réformes pédagogiques et de leur impact sur les résultats escomptés. Beaucoup de bruit avec peu de resultats!
Je ne parlerai, non plus des réductions phénoménales des budgets alloués à ce secteur et qui influent négativement sur l’application des réformes où de leur mauvaise gestion !
Ni des salles de classes surpeuplées et qui manquent aux moindres équipements où de misérables enseignants sont laissés à leur propre sort !
Des classes à niveaux multiples qui résolvent maladroitement un manque flagrant de personnel auxquelles aucune didactique n’y est proposée !
Une dégradation des conditions de travail des enseignants qui se voient affronter seuls les aléas d’un métier ingrat et beaucoup stressant !
Je ne parlerai pas de l’indignation d’une grande majorité qui voit ses droits bafoués car en dépit des droits internationales qui stipulent qu’à un même travail équivaut une même rémunération avec bien sûr des promotions pour les ambitieux,on continuent d'accentuer le fossé. Loin de ça une discrimination salariale s’est vue le jour: échelles 8_9_10_11 …faisant le bonheur des uns et la honte de bien d’autres.
Je ne parlerai pas de la déception des protagonistes car de ce constat il y’a eu deux écoles : une nationale en déperdition et une autre privée trop prometteuse mais pour ceux qui paient le plus. Les parents savent désormais que leurs enfants n’auraient pas la même chance !
Je ne parlerai pas des mutations qui ont atteint la société et secouant les classes sociales à situations précaires. Ascension de La criminalité, propagation des drogues et de graves affections des mœurs dont l’école traditionnelle, bien proche de là, entretenait sciemment et prémunissait la famille contre de tels préjudices !
Je parlerai donc des manuels scolaires, seuls moyens didactiques mis à la disposition des enseignants pour s’acquitter de leur tâche.
Allons vite au vif du sujet. Je mets un zoom sur leur coté esthétique qui devrait être attrayant et proposerait aux apprenants un support qui devrait satisfaire leur curiosité et combler leur appétit pour le savoir : Eh bien, c’est l'échec total !
Rien de ce qui y est proposé ne retient son attention : des icônes disproportionnées, des images n’ayant rien de vraisemblable avec les thèmes, bref un manuel loin de rivaliser avec des anciens : comme Boukmakh , Bien lire et comprendre et même A grand pas..
Quant au contenu, je me demande si les concepteurs se croyaient devant un apprenant maitrisant les ficelles des langues car même pour l’arabe on oublie qu’elle n’est pas parlée dans notre société et qu’elle est acculée au même rang que les langues étrangères ou pire encore !
Ce qui parait plus alarmant en regardant la progression des savoirs le constat d’un dysfonctionnement structurel et la non synchronisation des savoirs. En prônant pour des textes authentiques, on a omis de déduire que du coté sémantique le professeur aurait d’urgents besoins d’expliquer plus les difficultés linguistiques que de chercher à faire intégrer des compétences. Pire encore le choix des textes ne respecte nullement les différences d'aptitude entre apprenants ni ne propose un support alloué à des classes censé être hétérogènes où les apprenants n’ont pas le même profile. On a beau répété que les mêmes élèves n’apprennent pas des mêmes manières : les intelligences multiples à mettre en considération donc besoin urgent d'un outillage didactique varié.
En résumé,si notre école connait l’échec, c’est qu’elle devrait être minutieusement repensée au niveau du corps enseignant qu’on devrait entretenir décemment car c’est la pierre angulaire de toute réforme.
La conception des manuels, quant à elle, devrait profiter d’une divergence de contenus, de supports et de créer des banques de données où l’enseignant apporterait le meilleur de son labeur.
Les tices sont devenues une nécessité donc il faut y injecter toutes nos forces et ne pas rester dans l’aliénation aux ressources étrangères qui n’ont rien à voir avec les critères de notre société.
Je pense que des concertations doivent être menées sérieusement et non pas se limiter aux questionnements bidon qu’on tente de temps en temps pour prouver que la communication avec les protagonistes est à jour.
Jamal Takhssaoui
le 1er Mai 2014
Après une longue absence j'espère par le biais de ce sujet inviter tous les membres de ce groupe de préciser selon leurs opinions quelle est la faille qui devrait être comblée et comment pourrait-on reformer notre école
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